Jack White - Love Interruption

Encore un petit achat récent, un vinyle 45 tours pour continuer sur ma lancée de critiques de vinyles (la critique suivante sera un album sur CD par contre). Cette fois-ci, on parle du single Love Interruption de Jack White, sorti peu avant son premier album, Blunderbuss, qui est probablement son meilleur album depuis la fin des White Stripes. L'objet lui-même tout d'abord. Déjà, le vinyle est emballé dans une pochette plastique, un bon point, celle-ci vieillira moins qu'une pochettes cartonnée. La couverture représente Jack en train de contempler un rasoir devant un mur carrelé blanc avec les trois lignes signatures de son label, Third Man Records, qui a de plus en plus d'importance pour lui à cette époque 'le single suivant, Sixteen Saltines le représente se rasant).

J'ouvre donc la pochette. Dedans, le disque est emballé dans une pochette papier le protégeant de la poussière. On retrouve aussi dans la pochette une carte postale recto verso avec, sur une face, la photo d'un paon blanc qui a servi à certaines photos de l'artwork de l'album Blunderbuss, et au verso, un échange de mails entre Jack White et Robert Jones, chargé d'acheter ce paon. il raconte comment il achète l'objet malgré une rude concurrence. Jack lui répond qu'il adore les mots utilisés dans le mail et qu'il a écrit une chanson dessus (une des deux présentes sur ce vinyle ?).

Maintenant à propos de la musique elle-même. Love Interruption est une ballade. Le clavier est vintage, doux, mais a un son vraiment prenant. La guitare acoustique monte en puissance avec le morceau, deux clarinettes se posent sur la partie instrumentale. Les voix de Jack White se marie parfaitement à celle de Ruby Amanfu, une chanteuse de Nashville. Une grande douceur se dégage d'un morceau qui parle pourtant de la violence de l'amour... Un futur classique de Jack, je pense.

L'autre morceau est plus intéressant en un sens, et est même assez difficile à trouver sur YouTube, il s'agit de Machine Gun Silhouette, un morceau cradingue avec guitares saturées et bourrines à la The Raconteurs et The White Stripes mais aussi du violon qui se mélange à ces guitares, et un piano apporte un peu de douceur par endroits. Les voix sont assurées par Jack White et Ryan Koenig à l'unisson, un feeling country-rock vraiment sympa s'en dégage. Pour la petite histoire, il s'agit d'une bonus track de l'édition japonaise de Blunderbuss. 

Pour l'anecdote, les bonus tracks japonaises sont là parce que les disques sont plus chers au Japon, les artistes enregistrent donc, pour beaucoup, des titres "cadeau" pour que les fans japonais en aient pour leur argent.

Bref, très bon disque, que l'on peut trouver pour assez peu cher, je recommande l'achat de ce disque si vous vous intéressez aux 45 tours.

Note finale : 17/20